Alina Marat : la simplification comme nouvelle méthode de recherche des couleurs
21/01/2019
Écrit par Thérèse Dembélé
La galerie Jean-Louis Mandon ravit une fois de plus ses visiteurs avec un art abstrait unique. Du 20 janvier au 15 février 2019, l'espace de la galerie présente les œuvres d'Alina Marat, connue pour sa peinture « hybride » : des peintures géométriques lumineuses complétées par des projections en mouvement.
Alina Marat. Équilibre. Alkyde sur aluminium, 65 x 90 cm, 2018
Une sélection de quatorze nouvelles peintures d'Alina Marat, mesurant chacune 65 x 90 centimètres, se compose d'œuvres d'une échelle plus petite que d'habitude et créées selon une approche plus simple. Généralement, Alina inclut également un logiciel spécial dans ses peintures, projetées numériquement sur un support métallique peint similaire mais plus grand, grâce auquel la nouvelle interface de surface peinte et les images numériques projetées en constante évolution créent une peinture « lente » et une expérience visuelle unique. Lors de l'exposition Interférence, l'artiste simplifie son travail à l'extrême, mettant en avant la couleur non déformée.
Alina Marat. Indifférence. Alkyde sur aluminium, 65 x 90 cm, 2018
Dans toutes ses œuvres, Alina Marat explore les couleurs à travers différentes approches formelles, tailles et supports. Cette nouvelle série de peintures est une autre exploration similaire avec une focalisation et une palette plus étroites. Alina a peint chaque tableau en utilisant un nombre limité de couleurs : la couleur principale et plusieurs ensembles différents de fines rayures horizontales. En utilisant une palette et une approche de petite taille et simplifiées (retour à l'essentiel en utilisant des lignes), l'artiste crée une impression optique et un effet perceptuel puissants. Des rayures horizontales de différentes longueurs créent des bandes de couleurs verticales illusoires grâce à l'utilisation magistrale de la juxtaposition des couleurs et au placement réfléchi de lignes horizontales et verticales qui, ensemble, créent des changements de valeur et des bandes de couleurs verticales illusoires.
Alina Marat. Confort. Alkyde sur aluminium, 65 x 90 cm, 2018
est étudiante en master à la Paris College of Art et à l’Université de Paris. Ses recherches, supervisées par Marie Baulache, portent sur la topologie visuelle de la sculpture grecque, avec un accent particulier sur l'utilisation de l'imagerie dans la sculpture et la peinture monumentales. En 2018, elle a obtenu sa licence en pratiques curatoriales à l’Université de Manosque. Sur le thème de sa thèse, Dembélé a publié un article dans la revue Études de sculpture en 2018. Elle contribue au Dictionnaire biographique de la Parisienne, avec des entrées sur Paul Noir, Antoine Staurten.